Les restaurants étoilés au guide Michelin à Lyon et ses environs 

Paul Bocuse, Eugénie Brazier, Christian Têtedoie…. Voici autant de noms qui alimentent le patrimoine culinaire lyonnais. Avec ses 19 restaurants étoilés au guide Michelin, Lyon porte le surnom de « capitale de la gastronomie » à merveille ! Bien qu’il existe à ce jour de nombreuses distinctions récompensant les plus fins restaurants du monde, les étoiles du guide Michelin représentent la plus grande consécration pour les chefs. Ainsi, pour les curieux, les amateurs de gastronomie,  spéciale, retrouvez ici la liste de tous les restaurants étoilés de Lyon et de ses alentours.

Fondée en 1921, la mythique institution lyonnaise est à ce jour décorée de deux étoiles au guide Michelin. Derrière cette adresse, il y eut historiquement la « Mère » lyonnaise Eugénie Brazier, à qui l’on doit la recette de la poularde demi-deuil (à la truffe). Véritable pilier de la gastronomie lyonnaise, elle fut la première femme à obtenir trois étoiles au guide Michelin. À présent, c’est le Meilleur Ouvrier de France Mathieu Viannay qui tient les rênes de la maison, et propose une déclinaison moderne des plats d’antan, comme le pain de brochet croustillant aux écrevisses et sauce Nantua. Le tout, dans une ambiance feutrée et intimiste.

C’est au cœur du quartier des Brotteaux que s’est installée il y a maintenant 9 ans la cuisine du Meilleur Ouvrier de France Christophe Roure. Le chef invite à la dégustation dans une atmosphère singulière, à la lumière douce et bercée par des touches naturelles avec le bois et la prédominance de la couleur verte en salle. Christophe Roure s’est formé auprès de monuments de la gastronomie, tels que Paul Bocuse et Pierre Gagnaire. Omble chevalier des Cévennes cuit à la cire, bœuf wagyu préparé au feu de bois, céleri en croûte de sel et poudre de livèche… Voici un échantillon de la carte au Neuvième Art !

Deux chefs MOF, Gilles Reinhardt et Olivier Couvin, ainsi que le champion du monde de desserts glacés, Benoît Charvet, perpétuent l’héritage gastronomique du regretté Monsieur Paul, qui, à lui seul ou presque, a construit la renommée de Lyon à l’international comme capitale de la gastronomie. De la soupe aux truffes VGE, en passant par le gratin de queues d’écrevisses, ou encore la volaille de Bresse en vessie, la cuisine de Paul Bocuse continue de traverser les âges.

Takao Takano, chef éponyme du restaurant du 6e arrondissement, propose une cuisine japonaise contemporaine, aux influences françaises. Une gastronomie marquée par son parcours aux côtés de Joël Robuchon ou encore de Bernard Loiseau. Le restaurant baigne dans une ambiance conviviale. Le menu de Takao Takano est régulièrement renouvelé, mais en voici un aperçu : thon rouge de Méditerranée au couteau, jaune d’œuf fermier battu à la ciboulette et grains de caviar, ou encore épeautre comme un risotto, champignons de Lorèze et sot-l’y-laisse.

Une cuisine de saison, inspirée de la nature et mitonnée à partir de produits issus d’une agriculture propre et raisonnée, telle était la volonté du chef Gaëtan Gentil en créant Prairial. Formé par Jean-François Piège et Yannick Alléno, Gaëtan Gentil se dit soucieux de l’avenir de la Terre et du bien-être de chacun. Dans le cadre élégant et naturel de la salle, le mystère est de mise : le menu n’est révélé qu’en dernier recours, laissant place à son lot de surprises. À noter que Prairial arbore également l’étoile verte du guide Michelin depuis 2020, une distinction pour démarquer les restaurants à la gastronomie durable.

La Cour des Loges, luxueux hôtel cinq étoiles, abrite en son cœur le restaurant Les Loges. À noter que le complexe est situé dans une des rues qui compte le plus d’adresses étoilées au guide Michelin en France : la rue du Bœuf. C’est en plein cœur d’une cour florentine chapeautée d’une verrière de 17 mètres de haut que le chef Anthony Bonnet partage son univers culinaire. Petit-fils de maraîchers lyonnais, le maître des lieux offre une gastronomie française au goût du terroir entre collines lyonnaises et Monts du Forez. Le tout, dans une ambiance charmante à la lueur de bougies. 

Déguster de fins mets français avec un panorama d’exception sur le vieux Lyon, c’est ce que propose Les Terrasses de Lyon. Le chef, David Delsart, met à l’honneur une gastronomie purement tricolore teintée de produits régionaux. L’œuf de poule cuit « parfait » et ses textures de légumes oubliés, la quenelle de Saint-Jacques laquée d’une sauce matelote et d’une persillade siphonnée ou encore le soufflé chocolat et Grand Marnier figurent parmi les plats signature de la maison.

Le goût du mariage franco-japonais… C’est ce que le chef Tsuyoshi Arai a voulu retranscrire dans les menus d’Au 14 Février. Venu tout droit du pays du soleil levant, le chef a fait ses armes aux côtés de Hiroyuki Sakai, un grand nom de la gastronomie au Japon. Après une immersion totale dans la culture française, Tsuyoshi Arai manifeste sa conception multiculturelle de la cuisine ici, à Lyon. Les menus ne sont annoncés qu’à l’arrivée des clients au restaurant. Bien sûr, toute allergie peut être communiquée au chef pour ajuster la dégustation. 

Le chef nippon Takafumi Kikuchi prépare avec tout son sens de la perfection la cuisine française chez La Sommelière. Les accords mets-vins constituent l’essence-même du restaurant, grâce à la rigoureuse sélection de Shoko Hasegawa, ladite sommelière. C’est avec une précision chirugicale que les plats sont réalisés, comme le consommé de crustacés, de tomates et de fromages, ou le foie gras de canard fumé et maïs sucré. Seule une poignée de tables sont disponibles dans ce restaurant élégant. 

Décidément, la fusion des saveurs franco-asiatiques a beaucoup de succès ! Ce mariage gastronomique réussit également au Passe Temps et à son chef Younghoon Lee. Ici, la cuisine française est habillée de touches coréennes. C’est dans un cadre intimiste, épuré et contemporain que vous pourrez déguster les créations du jeune chef formé à l’Institut Paul Bocuse. Il s’agit d’un menu unique, où le chef s’accomode des goûts de chacun. 

« Cuisiner, c’est partager » : telle est la vision du chef Christian Têtedoie, Meilleur Ouvrier de France et figure emblématique du paysage gastronomique lyonnais. Passé par les cuisines de Paul Bocuse, Georges Blanc et même de celles de l’Elysée, Christian Têtedoie propose une cuisine généreuse, accompagnée de jeux de textures et de saveurs uniques, à l’image de son plat signature : le homard tête de veau. Comme Prairial, le restaurant Têtedoie s’est lui aussi vu décerner l’étoile verte du guide Michelin, qui distingue la gastronomie durable.

Étoilé en 2023, le chef Nicolas Seibold affirme sa créativité gastronomique grâce à des produits régionaux et aux producteurs dont il s’inspire. Passé par les établissements d’Anne-Sophie Pic, de Yannick Alléno et de Christian Têtedoie, le jeune chef a été formé par la fine fleur du monde culinaire. La Mutinerie offre un cadre accueillant aux accents vintage avec une couleur brique affirmée, du bois et du béton poli. Le menu dégustation est gardé secret, tant au déjeuner qu’au dîner. 

Une cuisine au regard nouveau, mettant en avant tous les produits du terroir, même les plus humbles : voici la pensée du chef Jérémy Galvan. Véritable artiste contemporain, ce dernier veut partager audace et émotions dans ses plats, au rythme des saisons. C’est une plongée dans un monde nouveau qui vous attend, où seule la créativité du chef est la limite. En effet, la cuisine de Jérémy Galvan regorge de textures et de saveurs insolites, mais l’expérience ne s’arrête pas là. Les cinq sens sont sollicités au travers de la dégustation qui se déroule en musique, sur le thème des quatre éléments. 

Au Rustique, Maxime Laurenson affirme sa cuisine à l’image de la vie paysanne, « brute et généreuse, marquée par la puissance du feu de bois et la fraîcheur végétale ». Le chef a multiplié les collaborations avec Mathieu Viannay chez La Mère Brazier, ou encore avec François Gagnaire au Puy-en-Velay, avant d’ouvrir Rustique. Le menu unique place des produits simples au centre de l’assiette, assemblés avec finesse, dans un environnement chaleureux.

Miraflores, c’est l’alliance singulière entre les identités culinaires française et péruvienne. Orchestré par le chef Carlos Camino, le restaurant a pour vocation de mettre en valeur les produits « que la pachamama, la Terre mère, nous offre ». Une expérience aux saveurs sortant de l’ordinaire, prenant place dans un cadre contemporain. Ceviche, piments, café chanchamayo, noix d’Amazonie, hierba luisa… Un repas au Miraflores constitue un véritable voyage en terre Inca !

Chef étoilé au guide Michelin depuis 2002 et membre des Toques Blanches Lyonnaises, Bernard Mariller perpétue une cuisine moderne et goûteuse autour des produits de saison. Il a été formé par les grands noms tels que Troisgros, Lameloise, et Robuchon. Le Gourmet de Sèze, installé dans la très gourmande rue de Sèze, est réputé pour ses ingrédients de saison et ses vins raffinés. Une élégance à l’image du cadre de la réception.

Gérard Pélisson et Paul Bocuse ont créé le restaurant Saisons au cœur du Château du Parc du Vivier en 1990. Les chefs Christian Née (Meilleur Ouvrier de France 2004) et Florian Pansin dirigent la cuisine de Saisons. Ils cultivent à travers leurs mets l’art de vivre à la française. Beignet de caille impératrice, camaïeu de coquilles Saint-Jacques ou de tête-de-veau sont à retrouver dans leurs menus et le cadre idyllique du château. 

Tenu à ce jour par le chef Jean-François Malle, le restaurant la Rotonde propose une cuisine aux produits d’exception : carpaccio de Saint-Jacques de la baie de Morlaix, volaille de Bresse aux gnocchis de butternut, ou encore lièvre royal et truffes fraîches… Une dégustation dans un cadre luxuriant, au sein du parc naturel de Lacroix-Laval.

Meilleur Ouvrier de France, Guy Lassausaie a pris la direction du restaurant familial pour la troisième génération. En cuisine, ses plats marient ses connaissances classiques de grandes maisons au goût de ses voyages à l’étranger. Une inspiration qui a donné naissance à la vapeur de barbue marinée au poivre de Kampot et huile de noix, beurre blanc au vin jaune, ou encore aux langoustines en cheveux d’ange, salade d’artichauts à l’huile de noisette et velouté aux truffes. Guy Lassausaie met un point d’honneur à ne jamais dénaturer les produits dont il faut usage, et affirme une gastronomie à son image, généreuse et exigeante.